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Andaloussiate

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Musique andalouse d'hier et d'aujourd'hui


Cheikh Abdelkrim Dali

Publié par Kawther sur 22 Février 2006, 05:58am

Catégories : #Maîtres & Biographies

Une voix docile…nommée Dali !
 
Tout comme Cheikh Rédouane, Tlemcen a vu naître en cette année de 1914, un autre « monstre sacré » : Abdelkrim Dali, devenu plus tard, l’un des monuments de la ville de Tlemcen, un géant de la musique andalouse algérienne, une référence à part entière pour les écoles d’Alger et Tlemcen…Pourtant, Dali ne serait jamais devenu ce qu’il est, s’il était resté à Tlemcen…
 
 
 
Né à Derb Hlawa, Abdelkrim Dali était issu d’une famille de mélomane, et fils de « halwadji » (son père était pâtissier).
Il fait un passage obligatoire à Djamaâ Echorfa (Rue Khaldoun), où était pour lui l’occasion de s’acquérir des valeurs religieuses…
Il doit son principal enseignement musical à Cheikh Omar Bakhchi, devenu son complice, et plus tard, son gendre, quand ce dernier le maria à sa fille adoptive (El Hadja Baya, sa nièce en réalité). Mais avant Cheikh Omar, le jeune Abdelkrim eut l’honneur de côtoyer artistiquement d’autres maîtres de l’époque, tels Cheikhs : Abdeslam Bensari, Lazâr Ben Dali Yahia, mais aussi Cheikha Tetma Ben Tabet, qu’il accompagna au chant et à l’instrument dans les mariages, et même dans certains enregistrements où l’on peut y apprécier la petite voix de Abdelkrim Dali, qui était jeune certes, mais dont la voix avait déjà atteint une certaine puissance.
Surtout, faut-il rappeler encore que Dali n’avait jamais « commencé » sa carrière avec Cheikh Larbi Ben Sari, comme a pu le lire ou l’entendre « houna oua hounak », pour l’unique raison que Cheikh Larbi avait déjà ses enfants dans son orchestre, dont Rédouane comme soliste.
 
  
Vers les années 30’, Abdelkrim Dali accompagna l’association El Andaloussia de Oujda (créée, 1921 par Cheikh Mohamed Bensmaïne, un autre enfant de Tlemcen), dans plusieurs soirées au Maroc et à l’étranger…
Plusieurs témoignages rapportent que Dali « survivait » à Tlemcen…l’art ne pouvant lui assurer une vie correcte et digne. C’est de la sorte qu’il pensa à s’installer à Alger, trouvant en cette ville les différents moyens pour laisser épanouir ses talents : l’orchestre de l’opéra d’Alger avec feu Cheikh Mahieddine Bachetarzi, l’orchestre de la Radio, dirigé à l’époque par feu Cheikh Med Fakhardji, plus tard le Conservatoire…C’est ainsi qu’il a exporté à Alger certains morceaux du répertoire de Tlemcen, telle la Touchia Dhil.
 
 
C’est de la sorte que Abdelkrim Dali a pu acquérir et bénéficier d’une double culture musicale : si l’on parle du répertoire de Tlemcen et d’Alger. Il a pu enregistrer ainsi à Radio Alger, ou à l’INM (l’institut national de musique), une bonne partie de son répertoire…entre autres, dans les genres:
-Hawzi : Ya El Wahed EL Khaleq Laâbed Soultani - Ya Daw Aâyani - Nar Welfi Chaâlet w’Gdete F’knani - Nar Houakoum Fedlil Telheb L’hib - Ya Layemni F’liïti…
-Gherbi : El Kawi – Saâdet EL Qalb EL Hani - El Aârsa - EL Hadjam…
-Madih : Besmellah Bdite Nzemmem – Chants R’hawi – El Hamodoullillah Nelt Qesdi w’Bleght Mnaya (une qasida qu’il a composée après son pèlerinage).
Ajoutées à cela les différentes Noubate enregistrées à la Radio, et à sa 1ère série d’enregistrement entamée étant jeune déjà.
 

 
De toutes les manières, Abdelkrim Dali fera toujours partie intégrante de notre personnalité artistique…Qui d’entre nous, algériens, n’eut jamais entendu parler de lui, de « Qissat Sidna Ibrahim », ou bien « Mezzino N’har El Youm, Sahha Aîdkoum » qui est devenue, en quelque sorte, un 2ème hymne national…Quels seraient nos Aïds sans Abdelrim Dali !

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W
<br /> <br /> tout d'abord je tien a saluer Mme salima pour son commentaire, c'est vrai que cheikh Abdelkrim Dali est un grand maitre de la musique arabo andalous et sourtout la musique classique, on n'as<br /> meme rendu hommage a l'iirremplacable maitre Cheikh Abdelkrim DALI a alger le 29 Avril 2010, je suis d'être sa petite fille et en meme tant je suis la présidente de la Fondation<br /> DAli, valoriser son patrimoine et sauvgarder le repertoire de DALi. merci encor chère kawter pour ce portrait<br /> <br /> <br /> <br />
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S
Bonjour Kawther ; Je te remercie infiniment pour le portrait que tu as dressé sur le Maître Cheikh Abdelkrim Dali. Je suis une incontestable fan de notre merveilleux Cheikh Dali depuis un bon moment, et je trouve que c’est une très bonne initiative de lui avoir rendu hommage à Tlemcen et à Oran. J’espère sincèrement qu’un aussi grand hommage lui soit rendu à Alger, sa ville d’adoption. Je profite de l’occasion pour demander des informations quant à la disponibilité d’enregistrement s de Cheikh Dali sur le marché (si possible en CD), car je n’en ai pas trouvé beaucoup. Enfin, et vu que nous avons, de nous jours, la chance de voir tout ce que la technologie peut accomplir ; il serait vraiment bénéfique de re-masteriser et commercialiser les anciens enregistrements existants de Cheikh Dali (à la radio nationale, par exemple) ; et en faire profiter le grand public afin de découvrir, redécouvrir et apprécier les noubate, hawzi, moghrabi et autres morceaux de notre grand maître. Cela serait vraiment rendre un grand hommage à Cheikh Dali qui a voué toute sa vie à la musique arabo-andalouse.
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A
bonsoir<br />  <br /> je  te  remerci  de  tn  commentaire  sur  mon  blog<br /> j'ai un malin  plaisire  de  decouvrire  un autre  monde  de la  musique  qu'est  prét  de mon  coeur  et  de  mon  ame<br />  <br /> bye  et  bon  blog<br />  <br />  <br />  
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A
Merci Kawther,<br /> Je suis ému à la lecture de ce portrait, en effet l'aid est gravé dans mon esprit avec "menzino n'har el youm" de Dali à la TV le matin ...<br /> Sa version de El Kaoui est certainement la meilleure jamais entendu.<br /> A+
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