Une clôture en apothéose
La troupe du malouf libyenne s’est distinguée durant la quatrième nuit, sous la conduite de Hassan Aribi qui a exécuté des waslas d’une grande beauté lyrique. Le conservateur du festival, Mohamed Saïd Zerouala, a considéré à juste titre, que cette deuxième édition a été une réussite, au cours de la remise des récompenses aux chouyoukh du malouf. Le Festival du malouf de Skikda a été diffusé sur Internet. Des conférences académiques, dont celle animée par le maître marocain Abdelmoumen Abderrahim, sous le titre «la musique andalouse, authenticité et contemporanéité» ont marqué cette manifestation. Selon l’intervenant, «l’abandon du patrimoine aux aléas de l’oubli, conduit à la désagrégation du bon goût, de même que les excès dans la recherche du renouveau, éloigne de la maîtrise de l’instrument lui-même».
En outre, le conférencier a considéré qu’«une tendance appelle à l’introduction de nouveaux instruments et à l’assujettissement aux canons occidentaux et à l’abandon de la tradition orale, pendant que la deuxième préconise la protection et la conservation de l’instrument et de l’héritage». Le conférencier a souligné les difficultés rencontrées dans les efforts entrepris pour classer le patrimoine andalou, en raison, notamment des divergences entre les écoles.
R.C
Publié dans le journal L'Expression, le 11/08/2008 (page 21)