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Andaloussiate

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Musique andalouse d'hier et d'aujourd'hui


Mouats Hafid met à l'honneur la famille du luth dans une conférence à Alger

Publié par Andaloussiate sur 28 Décembre 2014, 05:47am

Dans le cadre du festival Sanaâ qui s'est déroulé à Alger du 5 au 10 décembre 2014, le chercheur, musicien et luthier Mouats Hafid de Skikda a présenté sa conférence le 9 décembre 2014, à l'Institut National de Musique.

Hafid Mouats a publié le contenu de sa conférence, illustré de vidéos et photos, sur son Blog "Newdiapasondeskikda", et nous avons jugé utile de partager les liens sur le "Blog Andaloussiate", pour une diffusion plus large.

 

Intitulé de la conférence

"Du oud echabout au oud el ârbi et la  kwitra"

Mouats Hafid met à l'honneur la famille du luth dans une conférence à Alger

Conférence: Partie 1

Conférence: Partie 2

Conférence: Partie 3

Conférence: Partie 4

 

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M
Ils s'intéressent à quoi les gens du milieu andalous ? <br /> A ma connaissance, voici une première de part le thème, un premier exposé sur la kouitra et le oud arbi utilisaient dans nos musiques dites andalouses. Conférence que j'ai préparée avec passion et émotion et où j’ai mis toute ma volonté et mon expérience, car à travers ces deux instruments, nous comprenons tas de choses sur la petite théorie et l'histoire confuse de notre musique dite « savante », avec ses trois écoles: le malouf, le gharnata et la sanaâ. <br /> Sans détour et avec modestie, j’estime que ma conférence mérite une attention particulière de la part des mélomanes et des spécialistes de ce genre de musique. Jusque là, au niveau des associations on ne s’occupe que de pratique et de participation aux festivals, tandis que le côté grandiloque de cette musique (pour ne pas dire académique, un mot qui fait peur aux inconditionnels traditionalistes) est totalement occulté. Des masters class et des conférences sont donc plus qu’impératifs pour les adeptes de cette musique. <br /> Je constante avec évidence, voilà un bon moment déjà, que ce volet est totalement négligé, où les résultats sont là, avec toutes les quiproquos qu’on connait dans cette musique classique, qui reste encore à redéfinir : est-elle une musique andalouse ? une musique maghrébine ? classique ? Ou bien a-t-elle de l’érudition pour la qualifier peut être à tort : de « musique savante » ? De musique savante, il faut comprendre que cette musique a des règles, alors qu’on réalité elle en a très peu. Faute justement d’une absence de théorie avérée, référencée et surtout définie autour d’un consensus pour chaque école. ( Un Douctour en littérature vient d’avancer que cette musique n’est pas d’essence arabe, ni berbère, mais judéo-chrétienne. Personne ne l’a apostrophé, sauf… avec arguments à l’appui, moi … Mouts Hafid l’anonyme). Où sont donc les protecteurs et les garants de la pérennité de cette musique pour lui répondre ? Dommage, que des éveillés comme EL Boudali Safir ne sont plus de ce monde ? <br /> La preuve par deux, nos musiciens se contentent toujours de la pratique avec l’oralité et où chacun y met du sien pour participer à la diversité du tout azimut et qui n’en fini plus. En l’absence de concertations entre les écoles c’est la dispersion et le chacun pour soit. <br /> Pour terminer sur ma conférence, j’ajoute une chose : c’est connu dans notre pays, « si tu n’es pas UN NOM, personne ne s’intéresse à ce que tu dis ou tu développes » « Mais si tu as un NOM, même si tu dis des conneries, des choses simplistes et archaïques, on te déroule le tapis et on t’écoute ». <br /> Ni commentaires, ni questions posées, ni suite au travail que j’ai présenté. D’ailleurs, mêmes les présents à ma conférence à Alger en mage du dernier festival sanaâ ont eu la même attitude : Bouche cousue, faute d’arguments où surpris par mon unique exposé ( ma sortie, ma khardja) où j’ai ramené tas d’informations sur le sujet. <br /> Déçu ? Je le suis ; étonné ? Non. Je connais parfaitement ce monde de la musique andalouse qui est figé depuis un bon moment. Pour le déclic et le sursaut ? Je pense comme l’avait prédis un certain Jules Rouanet le musicologue français, voila presque un siècle « cette musique périra faute de régénération ». <br /> Mouats Hafid, musicien de Skikda, l’auteur ce cette conférence. Le 15 01 2014.
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